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Accueil / Publications / Études / Enquêtes / Pour les médecins non plus, « les antibiotiques, c’est pas automatique »

Études / Enquêtes / Santé publique

Pour les médecins non plus, « les antibiotiques, c’est pas automatique »

Mots clés : antibiotiques / enquête


Le troisième « plan national 2011-2016 d’alerte sur les antibiotiques » cible une menace de santé publique majeure : le nombre croissant de situations d’impasse thérapeutique du fait du développement des résistances aux antibiotiques. Il est établi que ces résistances seraient la conséquence des mésusages des antibiotiques.
C’est dans ce contexte que les Commissions collèges des spécialités de médecine générale et exercice mixte de l’URPS médecins ont souhaité faire un état des lieux de la prescription des antibiotiques réalisée dans les cabinets des médecins libéraux franciliens.

L’information et la formation des médecins à l’antibiothérapie

Si très majoritairement les médecins se disent suffisamment informés sur les recommandations relatives à la prescription d’antibiotiques, 24 % des répondants estiment toutefois que les informations mises à leur disposition sont insuffisantes ou inadaptées.

Des prescriptions conformes aux recommandations

Toutes spécialités confondues, l’amoxicilline est l’antibiotique le plus largement prescrit (80 % des prescriptions), suivi par l’amoxicilline-acide clavulanique (42 %) et les macrolides pour un tiers (35 %). Les C3G et les quinolones représentent chacun 20 % des réponses.

La non prescription d’antibiotiques contestée par les patients

Seuls 17 % des médecins affirment n’être jamais contestés lorsqu’ils ne prescrivent pas d’antibiotique. La quasi-totalité des praticiens déclarent recevoir des patients qui se sont auto-médiqués en antibiothérapie : 98 % pour les médecins généralistes, 96 % pour les ORL et les gynécologues, et 75 % pour les pédiatres.

Les préconisations de l’URPS

Les réponses à cette enquête montrent bien que les médecins ne prescrivent pas automatiquement des antibiotiques, ils sont guidés par une réflexion tout au long de leur consultation. La demande de formation est clairement exprimée même si les prescriptions semblent globalement conformes aux recommandations. Ces éléments confirment l’aptitude des médecins à se remettre en question et leur sensibilisation à la problématique de l’antibiorésistance. Les résultats montrent également que les médecins libéraux font de l’éducation thérapeutique au quotidien en informant leurs patients sur le bon usage des antibiotiques. Cependant, les patients sont encore nombreux à contester les décisions du médecin, voire à s’automédiquer en antibiothérapie. Au vu de ces résultats, l’URPS Médecin préconise quatre axes d’action pour limiter les mésusages des antibiotiques et donc réduire les risques associés :

• lancer une campagne à destination du grand public aussi impactante que celle réalisée en 2001 par l’Assurance maladie qui avait pour slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique » et non limitée à une campagne Internet comme annoncé récemment par l’État ;

• favoriser la participation des médecins aux formations sur le bon usage des antibiotiques ;

• faciliter la communication directe et ciblée des référentiels auprès des praticiens ;

• la délivrance sur simple dose prescrite.

Dr Claude Martineaux et Dr François Wilthien,
Coordonnateurs de la commission collège médecine générale

Dr Patrick Assyag et Dr Philippe Renard,
Coordonnateurs de la commission collège à exercice mixte.

Synthèse publiée dans la Lettre de l’Union n°6, juillet 2014


Publié le : 1 juillet 2014

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