Par le Docteur Michel de TINGUY, endocrinologue à Versailles (78), ancien élu de l’URPS médecins libéraux Ile-de-France
180 endocrinologues exercent en cabinet en Ile-de-France dont les ¾ sont des femmes. L’âge moyen est de 49 ans.
Actuellement, les endocrinologues libéraux sont principalement installés à Paris et à l’ouest de l’Ile de France. Le nord et l’est de l’Ile de France ont une densité plus faible.
La pathologie endocrinienne touchant tous les âges de la vie, les endocrinologues sont amenés à prendre en charge une patientèle très large et diversifiée.
Cependant, en tant que spécialité de la croissance, de la contraception hormonale et des problèmes de nutrition, les endocrinologues sont une voie importante de recours pour les adolescentes et adolescents.
L’ensemble de l’endocrinologie diabétologie maladies métaboliques et nutrition peut être pris en charge par le spécialiste de proximité. L’endocrinologue doit être consulté pour déterminer ce qui doit être pris en charge par l’hôpital ou par son cabinet.
Pour le diabète, qui représente en moyenne un tiers de l’activité, l’avis spécialisé en première intention permet d’éviter la dégradation de la pathologie.
Le recours de notre expertise en lipidologie tant diagnostique que thérapeutique est rare en première intention.
Pour les pathologies de la thyroïde, le recours en première intention est beaucoup plus fréquent.
Les 2 actes techniques les plus fréquents :
En France, le revenu moyen des endocrinologues libéraux est de 46 125 € (données CARMF 2010). Ils exercent principalement en secteur 2.
L’exercice à plein temps en ville est rare car peu viable, le plus souvent il s’agit d’exercice mixte ville et hôpital ou clinique.
Pour le diabète, le recours aux autres spécialités de proximité est très important, en particulier la cardiologie et l’ophtalmologie, il en est de même pour les paramédicaux comme les infirmières, les podologues et les kinésithérapeutes…
Le recours à des plateaux techniques lourds n’est pas très fréquent.