9 – Faire les bons choix d’équipement informatique

L’équipement informatique de votre cabinet est essentiel. Quel est le matériel indispensable pour s’installer ? Quel logiciel métier choisir ?

Le matériel informatique nécessaire au cabinet

  • Ordinateur
  • Périphérique multifonction (imprimante/scanner/copieur)
  • Téléphone +/- fax
  • Une connexion internet haut débit (ADSL ou fibre optique)
  • Une carte professionnel de santé « CPS »
  • Un lecteur de carte Vitale version 3x
  • Un système de facturation Sesam-Vitale version 1.40, accessible :
    • soit un logiciel installé sur votre ordinateur
    • soit via votre navigateur internet, directement en ligne
  • et un logiciel métier

Bien choisir son logiciel métier

Un logiciel métier est désormais un outil indispensable pour pouvoir exercer.
Depuis la dernière convention, l’informatique est un indicateur dans le calcul du forfait structure (forfait versé annuellement par l’Assurance Maladie).
Ces critères informatiques sont les suivants :

> Plus de détails sur Ameli.fr – Moderniser le cabinet 

 

L’informatisation d’un cabinet libéral dépend du type d’organisation mise en place. Dans le cas d’un praticien isolé, le choix va être simplifié : le praticien va utiliser les fonctions métier « classiques » de son logiciel. Dans le cas d’un cabinet de groupe mono professionnel ou d’une maison de santé, la nécessité de partager les informations liées à la prise de rendez-vous et au partage de dossiers des patients s’impose rapidement.

Dans le cas d’une maison de santé, un guide a été effectué par l’ASIP santé et est disponible ici.

L’URPS médecins Ile-de-France organise chaque année un colloque sur l’informatisation des cabinets des structures d’exercice collectif. 

Enfin, pour une aide a la décision plus approfondie dans vos choix informatiques, n’hésitez pas a nous contacter.

 

Les fonctions de bases qu’un logiciel peut intégrer :

  • La prise de rendez-vous et agenda, le plus souvent couplé avec une fonctionnalité de prise de RDV en ligne par le patient
  • La messagerie personnelle à usage professionnel.
  • Le dossier électronique (organisation, structure, archivage).
  • La prescription informatisée des actes et des médicaments.
  • Les fonctionnalités d’aide à la décision médicale.
  • Les tableaux de bord pour le suivi des patients.
  • Les fonctions courrier et traitement de texte.
  • La rédaction des courriers à destinataire des autres professionnels.
  • Les échanges avec les laboratoires de biologie.
  • Les échanges avec le dossier médical personnel (DMP)
  • Les liens avec l’assurance maladie : la télétransmission des feuilles de soins électroniques.

 

D’autres outils professionnels peuvent être choisis en parallèle du logiciel métier :

  • Une messagerie sécurisée pour les résultats et compte-rendus (pour plus d’informations : MS Santé et/ou Apycript)
  • Un logiciel de comptabilité.
  • Une banque de données médicales (VidalCD, Banque Claude Bernard…).

Des « services » sont souvent associés à la livraison du logiciel :

  • La reprise des données.
  • La formation des utilisateurs.
  • L’accompagnement au démarrage du projet.
  • Le support téléphonique aux utilisateurs dans l’utilisation quotidienne.
  • La mise à disposition d’une prise en charge du logiciel (sauvegardes, mises à jour, paramétrage, …).
  • La garantie de bénéficier des évolutions du logiciel.

 

Différents agréments pour faire son choix

Il est nécessaire de bien choisir un logiciel agréé SESAM-Vitale. Cet agrément garantit la conformité d’un logiciel de construction et de télétransmission de factures électroniques à la version en vigueur du cahier des charges SESAM-Vitale.

>> Listes des logiciels agréés

Des logiciels proposent un accès direct aux téléservices de l’assurance maladie (DMP compatibilité, déclaration MT, avis arrêt de travail etc. ) dans leur interface. Les logiciels ayant satisfait aux tests proposés par l’assurance maladie font l’objet d’un référencement.

 

Outils d’aide aux choix informatiques

 

Aide à l’expérimentation en e-santé

La Région peut participer au financement d’équipements de type télécabines santé, mallettes ou chariots de télémédecine et solutions technologiques ou informatiques innovantes. Elle pourra prendre en charge jusqu’à 50% du coût de l’équipement à hauteur de 15.000 euros pour les équipements mobiles et 50.000 euros pour les équipements non mobiles (équipements lourds type télécabine, système d’information…).

[Mise à jour : 6 décembre 2022]