Nous sommes tous confrontés à des situations de violence dans notre exercice quotidien.
L’URPS est à votre disposition pour vous accompagner.
Vous trouverez sur cette page des conseils pour protéger votre cabinet et en cas d’agression. L’URPS mettra bientôt à votre disposition une offre de formation allant de la gestion des conflits aux réflexes basiques de self défense. Enfin, vous pouvez retrouver les conseils du commissaire Vincent Terrenoir intervenu lors de notre Atelier de février consacré aux violences aux médecins en écoutant le podcast ou en téléchargeant sa présentation.
Vous vous êtes fait agresser ?
Les démarches à entreprendre
1 – En cas d’agression et en situation d’urgence, donnez ou faites donner l’alerte en appelant le 17 ou le 112.
2 – En attendant l’arrivée des secours : préservez les lieux et les empreintes (traces ou indices) que l’agresseur a pu laisser, ne touchez à rien.
3 – Que l’agression soit physique ou verbale, ayez le réflexe de noter immédiatement les détails de l’infraction :
• décrivez précisément les mots, attitudes hostiles, gestes ; la description de l’auteur si vous ne connaissez pas son identité.
• rassemblez toutes les preuves possibles qui peuvent être apportées par tout moyen
(enregistrement vidéo, audio, témoins…)
Fiche : Comment apporter la preuve d’une violence verbale ?
4 – Une seule menace suffit, n’attendez pas qu’elle soit répétée.
5 – Déposez une plainte dans les plus brefs délais, idéalement sous 48 heures, idéalement après prise de rendez-vous.
6 – Par la suite, adressez le récépissé de la plainte à votre assureur.
7 – Faites réaliser un examen dans une Unité médico judiciaire (UMJ) afin d’établir le certificat et de déterminer une ITT, de préférence après le dépôt de plainte. Si besoin, faites réaliser un certificat médical initial par un confrère dès l’agression en attendant la consultation en UMJ.
Sécuriser son lieu d’exercice
Un tant que médecin, la Région Ile-de-France peut participer au financement de l’acquisition d’équipements de sécurité à hauteur de 70% maximum de la dépense subventionnable, dans la limite d’un plafond fixé à 15 000€.
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