Objectif initial du projet
L’URPS participait au comité de pilotage du 28 mars 2017 autour du projet « SI en SEC », SI pour système d’information et SEC pour structures d’exercice collectif. Objectif : améliorer le fonctionnement des logiciels pour favoriser l’exercice collectif de différentes professions de santé au sein d’un même cabinet. Aujourd’hui il n’existe pas de logiciel métier réellement adapté à ce type de structure. Ce projet a été initié par l’URPS qui a saisi l’ARDOC, l’Agence régionale de santé et son bras numérique SESAN car il nécessitait un financement des évolutions des solutions fournies par les éditeurs de logiciels métiers du marché.
Réalisation
Au 23 février, 5 structures d’exercice collectif ont été sélectionnées pour participer au projet dont 4 maisons de santé et un centre de santé. Un audit des besoins et la rédaction d’un cahier des charges d’évolutions logicielles pour chaque structure a été effectué, ainsi que l’analyse critique de ces cahiers des charges et la demande de chiffrage des évolutions par les éditeurs.
Constats
Voici les principaux constats de l’analyse de l’existant :
- les 2/3 des besoins relèvent de problématiques de paramétrage et de formation => les fonctionnalités sont disponibles mais il y a un mésusage des logiciels au regard de l’organisation et du projet médical de la structure ;
- la plupart des fonctionnalités attendues par les professionnels de santé sont couvertes par la 2° version du label ASIP des logiciels de structures d’exercice collectif.
Les propositions de modification des suites à donner au projet
Le comité de pilotage a proposé de modifier les suites à donner au projet, à savoir :
- Suspendre le financement des évolutions des logiciels ;
- Privilégier la mise en place de la V2 des logiciels dans ces 5 structures et ajouter un cabinet de groupe => méthodologie renforçant le paramétrage et la formation et éprouver la version V2 au travers de ces sites expérimentaux
- Capitaliser sur ce « projet pilote » pour bâtir un dispositif méthodologique pouvant être généralisé.
L’URPS médecins libéraux a demandé d’ouvrir plus largement ce dispositif aux cabinets de groupe.